Conscience de soi et des autres: une nécessité pour progresser dans le sport et dans la vie !



Conscience de soi et des autres: une nécessité pour progresser dans la vie (et dans le sport ;-)

Ah les vacances... la déprime des vacances, vous connaissez ? 

30% des gens dépriment après leurs vacances lorsqu'ils retournent à leur vie normale. Un autre pourcentage déprime et craint leurs vacances avant même d'y être: ils ont peur de s'ennuyer, de manquer leurs vacances. Moi, des fois... pas tout le temps, je déprime pendant mes vacances. On dirait que le fait que je puisse enfin ralentir et m'arrêter m'amène à faire des bilans, à réfléchir sur autrui et sur moi.. peut-être même à trop réfléchir et là je déprime quelque peu et je me mets à me poser des questions bizarres du genre "Est-ce que ça vaut la peine de mettre autant d'énergie dans ce que je fais ? Est-ce que je ne devrais pas la mettre ailleurs toute cette énergie ?", et d'autres encore plus  bizarres comme vous allez le voir... ça va sûrement avec ma personnalité, elle aussi quelque peu étrange LOL

Et pour une fois, ce ne sera pas un article relié au coaching en tennis de table, quoi que je puisse trouver une façon de l'y relier ;-) "Pour bien performer en sport, il faut avoir une bonne conscience de soi, mais aussi des autres et de son sport" LOL xD


"Tu es plus consciente que la majorité des gens que je connais..."

Commençons cet article bizarre. L'autre jour, je discutais avec quelqu'un, une discussion assez profonde, disons-le, et au fil de la conversation je lui ai dit quelque chose comme : "Je trouve que tu es plus consciente que la majorité des gens que je connais..." C'est ce que je ressentais vraiment et je lui ai dit ça très sincèrement.... C'était un compliment de ma part:)

Sauf que je suis en vacances, alors... les choses bizarres et étranges ont commencé dans ma tête.

Après coup, bien après que la conversation se soit terminée, je me suis demandé ce que je voulais vraiment lui dire par là, qu'est-ce que ça signifiait ? Qu'est-ce qu'une personne qui se dit plus consciente qu'une autre veut vraiment dire ? Et là, évidemment, la réponse claire ne m'est pas venue. Au contraire, c'est plutôt un paquet de questions qui ont commencé à apparaître dans ma tête. Et pourtant... c'est une expression que j'utilise depuis longtemps... Donc je devrais savoir ce que je veux dire... et bien non !!!

"Méchantes vacances" en perspective...  c'est là que j'ai décidé d'écrire un petit article pour me défouler... sur la conscience LOL. Et ça fera différent, ce ne sera pas un article sur le coaching !!!

Que veut dire être conscient de soi et des autres ? Que veut dire être plus conscient que quelqu'un d'autre ? Qu'est-ce qui fait que l'on devient plus conscient qu'avant ?

Me voilà devenu philosophe amateur, pour ne pas dire très amateur ;-) ou encore psychologue amateur... si vous préféré.

Quand même, il y a quelque chose de fondamental à laquelle, je crois, que j'ai appliqué dans toutes mes interventions comme entraîneur et comme intervenant depuis bien des années. Je le savais, j'allais encore finir par ramener ça au coaching d'une façon ou d'une autre LOL

Un individu (ou un athlète) ne peut s'élever plus haut que le niveau de sa conscience. Essayer de forcer un individu (ou un athlète) à améliorer ses méthodes d'entraînement ou ses méthodes de travail ou son autodiscipline sans augmenter au préalable sa conscience de lui-même, et sans développer sa compréhension des choses (conscience des autres et de son sport), c'est tout simplement perdre son temps. Et ça, c'est vrai à titre individuel aussi, je ne peux pas m'améliorer comme entraîneur ou même comme être humain en général si je n'ai pas conscience de là où je me situe et surtout si je n'ai pas conscience du but que je peux atteindre et de la façon de l'atteindre. Ouf, conscience de soi, conscience des autres, conscience du monde autour de soi, conscience... conscience... conscience...

Parfois j'ai l'impression de tourner en rond ? Ça m'arrive assez souvent quand je divague (réfléchis trop ;-) Je fais le tour de la question et au moment où je pense avoir saisi quelque chose, je me retrouve à mon point de départ LOL xD 

Ça me rappelle ce qu'un de mes amis entraîneur m'avait expliqué lorsque j'étais encore débutant dans la profession: "Pour progresser, il faut tourner en rond." What ????

Je ne comprenais vraiment pas où il s'en allait avec cette réflexion. Si tu tournes en rond, tu fais du sur place, non ? Et c'est là qu'il m'a dessiné une spirale montante... OkOk  Dans une spirale montante, tu tournes en rond, mais tu montes d'un étage à chaque tour. Ça me rassure, donc quand je réfléchis sur un sujet, je tourne en rond et c'est normal lorsqu'on réfléchit à l'aide d'une langue au nombre de mots limités (oups ça ce serait le sujet d'article intéressant pour une prochaine fois). Mais à chaque fois, mon inconscient saisit mieux les concepts et je monte d'un étage. 

Tiens tiens, c'est la même chose pour un athlète. Encore... le coaching... Peut-être suis-je un peu trop "obsédé" par ce sujet ? LOL... Moi j'appelle ça de la passion et de l'enthousiasme xD 

L'athlète suit le même processus chaque saison: établissement des "peaks de performance", calendrier des compétitions préparatoires et principales, périodisation: préparation générale, spécifique et compétition, périodes d'évaluation et de contrôle, etc. Chaque saison, il tourne en rond puisqu'il refait le même processus. Mais en fait, il est dans une spirale montante, et chaque saison il a une meilleure conscience de ce qu'il fait et surtout de ce qu'il doit faire pour progresser parce qu'il a une meilleure connaissance de lui-même, de son sport et de ses adversaires. Chaque saison, il progresse parce que chaque nouvelle saison, bien qu'il tourne quelque peu en rond, il part de plus haut... et fini encore plus haut... s'il a une bonne conscience de soi et des autres ...

Peut-être est-ce la même chose dans la vie en général pour tout le monde ? C'est ce dont j'ai l'impression au fur et à mesure que je vieillis, mais je ne suis pas encore assez vieux et sage pour en être certain LOL 


La conscience de nous-mêmes, des autres et du monde qui nous entoure

Conscience de soi-même, tiens tiens. Bon, je ne suis pas philosophe et encore moins psychologue, donc j'ai dû me forger ma propre notion de la conscience de soi. Est-elle bonne ou suis-je à côté de la "track"? Je n'en sais rien, mais cette façon de voir et de penser m'a permis de progresser et de monter dans la spirale.

Pour moi, la notion de la conscience de soi et des autres, j'ai appelé ça dans mon langage familier "monter au 2è étage". Quelques exemples concrets pour illustrer le fait de "monter au 2e étage":

Lorsque j'étais ados, cela fait très très longtemps LOL, j'avais une tendance à l'agressivité tant verbale que physique. Avec un humour pince-sans-rire ULTRA tranchant, j'étais régulièrement très méchant avec les gens autour de moi. Jusqu'au jour où j'ai dit et fait quelque chose à une personne qui m'était très chère. Ce que j'ai dit et fait à ce moment-là a vraiment "démoli" cette personne. Je ne peux expliquer pourquoi, au moment même de la dispute, je me suis comme "retrouvé au 2è étage" en train de me voir moi ainsi que la personne qui était en train de se disputer avec moi. Et là, il y a eu comme un second moi qui s'est mis à analyser la situation de façon plus globale, plus large, plus objective, plus adulte si je puis dire, plus globalement, comme de plus haut d'où ma notion de "monter au 2e étage". Je me suis rendu compte de ce que j'étais en train de faire comme dégâts. Non seulement je ressentais mes émotions, mais c'était un peu comme si je ressentais celles de l'autre en même temps ??? J'ai alors décidé de rebrousser chemin tout en continuant la dispute !!! Je n'ai pas pu réparer tous les dégâts que j'avais causés malheureusement, mais au moins je me suis dit que jamais plus je n'irais aussi loin dans une dispute et dans la manipulation d'autrui. Bon, je suis encore méchant, parfois, mais ça n'a aucun rapport avec ce que j'ai déjà été. En fait, l'espace d'un instant, j'ai été très conscient de mes pensées, de mes actions, de mes sentiments et de mes émotions, tout en étant conscient de l'autre et en vivant l'évènement "live". "Plus qu'étrange" comme dirait l'autre ;-) 

Toujours dans mon adolescence, étant toujours aussi agressif pour rien, un autre ado que je ne connais pas me rentre dedans au détour d'une rangée de casiers. Évidemment, me voilà parti à littéralement l'engueuler. Et tout d'un coup, le gars en question qui est plus petit que moi, me prend par le collet et d'une seule main me lève littéralement dans les airs, Oui..oui.. mes DEUX pieds ne touchaient plus le sol. À l'époque, je devais quand même peser un bon 140 livres. Instantanément, me revoilà au "au deuxième étage", en train d'en même temps me battre et en même de temps de penser à la situation. Je me souviens de m'être dit quelque chose du genre: "T'as l'air intelligent là, t'as "bavé" quelqu'un qui est vraiment plus fort que toi, ça t'apprendra à te fier aux apparences. Comment vas-tu t'en sortir ?" J'ai senti que le gars n'était pas méchant et était VRAIMENT TRÈS conscient de sa force et de sa supériorité ;-) J'ai changé de ton, j'ai arrêté de me battre et j'ai fait la paix ;-) Depuis ce temps, je ne me fie plus aux apparences LOL J'ai appris plus tard que le gars en question était le "Louis Cyr" de notre Polyvalente. Idem dans cette histoire que dans la précédente, conscience de plein de choses tout en vivant l'évènement "live".

En fait, tout ça ressemble beaucoup aux concepts de métacognitions en psychologie, le fait de pouvoir penser sur nos propres pensées. Mais c'est un peu plus que ça. La conscience, c'est quand tu te rends compte de tes états mentaux (pensées, émotions, sentiments), du monde qui t'entoure, des autres autour de toi. En fait, c'est quand, pendant un instant, tu arrêtes de vivre sur le pilote automatique.

Dans mes deux petits exemples de ma notion de "monter au 2e étage", quelque chose a fait que tout à coup j'ai pris conscience de la situation et je suis sorti du pilote automatique. J'avais conscience de la situation particulière, de l'autre qui était aussi concerné par cette situation et particulièrement de moi-même au niveau des mes pensées, sentiments, émotions, mais aussi de mes actions et de leurs impacts.

L'impact de mes actions, leur effet tant sur l'autre que sur moi, ce ne serait pas une partie de la conscience "morale" ? Il est assez comique de savoir que la notion de conscience est une invention assez récente dans notre monde occidental. Et oui, chez nos amis les Grecs, bien que ces derniers soient à l'origine de notre philosophie, il n'y avait pas cette notion de "conscience". Assez surprenant, n'est-ce pas ? La notion de conscience apparaît dans notre monde occidental vers 1700, donc c'est assez récent. La première notion de conscience qui apparaît bien avant ça est en fait la conscience "morale": cette petite voix intérieure qui nous dit que c'est bien ou c'est mal ;-) Ok, pour les connaisseurs, il faut aussi tenir compte du Bouddhisme qui parle d'au moins 9 niveaux de conscience et qui étudie l'esprit depuis plusieurs millénaires. La pleine conscience, vous connaissez ? Et bien certains de nos psychologiques et neuroscientifiques étudient de plus en plus les effets de la pleine conscience sur notre cerveau. Plus ils poussent leurs recherches, plus ils semblent s'apercevoir que les bouddhistes étaient des psychologues de haut niveau ;-) Je m'égare encore, mais ça aussi ce serait un bon sujet d'article.

Ensuite, en occident, est venue la notion de conscience, plus large. La conscience a commencé à devenir plus complexe: le fait de penser sur nos propres pensées, le fait de prendre connaissance de nos propres états mentaux. Mais la conscience peut-être aussi extérieure à soi. Vous pouvez regarder un coucher de soleil sans le voir ou vous pouvez y porter votre attention, en prendre vraiment conscience et vous mettre à vraiment l'apprécier. 

Dommage que notre langue française soit relativement limitée en ce qui a trait à cette notion de conscience. Par exemple, en anglais consciousness signifie "Conscience de soi" tandis que awareness signifie "Conscience du monde". En français, nous n'avons que "conscience" ;-)

Vous pouvez prendre aussi conscience des gens autour de vous. Pour moi, une personne plus consciente que la moyenne percevra facilement que vous n'êtes pas dans votre assiette même si vous essayez de le cacher ou si vous faites semblant d'être en pleine forme. Je connais des personnes qui, en entrant dans une pièce où se trouvent plusieurs personnes, savent instantanément, intuitivement si l'atmosphère est bonne ou pas dans le groupe et elles peuvent facilement identifier qui nuit à cette atmosphère. Intuition ou conscience ? Je n'en sais rien, probablement un peu des deux.

Bon, bon, je tourne encore en rond, mais j'ai au moins l'impression de comprendre un peu plus ce que je voulais dire quand j'ai dit à la personne "Tu es plus consciente que la majorité des gens que je connais..."

Qu'est-ce qui fait que certaines personnes deviennent plus conscientes qu'elle l'était dans le passé ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne est plus consciente qu'une autre ? Ça, ce sont des questions difficiles pour ne pas dire sans réponse, mais ce n'est pas une raison pour ne pas tenter d'y répondre LOL xD 

Mon métier d'entraîneur (coaching encore) ;-) a un avantage, il me permet de voir grandir beaucoup de personnes différentes et de les voir évoluer. Certains athlètes deviennent de plus en plus conscients au fur et à mesure qu'ils grandissent et qu'ils vieillissent et d'autres non. Souvent j'ai pu observer que les jeunes qui avaient vécu des situations difficiles avaient développé une plus grande conscience d'eux-mêmes et des autres. 

Dans mon cas, c'est ce que j'ai identifié chez moi. Certains épisodes particulièrement difficiles de ma vie ont amené un développement de ma conscience. Le premier qui me vient à l'esprit est mon immigration au Canada à l'âge de 10 ans. Déracinement, perte de presque tout mon milieu familial, changement de système scolaire, langue différente. Et oui, nous parlons français en Belgique, mais pas le même LOL En 1970, à ma première journée d'école, certains jeunes n'avaient rien trouvé de mieux à faire que de me sauter dessus parce que j'étais étrange (pour ne pas dire étranger) et je parlais bizarre. "Ça commençait raide en maudit" comme dirait l'autre. C'est probablement ce qui explique que j'ai très très vite adopté plein d'expressions québécoises dont tous les "sacres" québécois et que j'ai rapidement perdu mon accent belge. LOL Des choses banales comme répondre nonante-quatre à une addition et entendre toute la classe "partir à rire" peut être quelque peu traumatisant. Heureusement, ma professeur savait ce que je voulais dire LOL 

Petite parenthèse humoristique: ces Belges, je n'ai jamais compris leur logique (je suis Belge ;) . En effet, si vous dites cinquante, soixante, il est très logique de dire septante ou nonante au lieu de soixante-dix ou quatre-vingt-dix. Mais pourquoi disons-nous quatre-vingts au lieu d’octante, je ne l'ai jamais compris ;-) LOL


Extraverti et introverti

Tout ça m'a porté à me replier sur moi-même, à réfléchir et à réagir. D'ailleurs ça me rappelle que lorsque j'étais jeune, j'avais vraiment deux personnalités différentes: lors d'un retour en Belgique pour une longue période de temps (études); je suis devenu un Thierry très "extraverti", fonceur et même séducteur si je me souviens bien LOL. Dès mon retour au Québec, je suis redevenu le Thierry "introverti" et plutôt timide. Ça doit être pour ça que certains des mes entraîneurs plus psychologues que d'autres m'ont diagnostiqués comme étant un "timide qui a confiance en lui". Je suis gêné dans une conversation un à un, mais mettez-moi devant une foule de 100 personnes et là aucun problème. Quels paradoxes ? Non ? En fait pas tant que ça...

Ce n'est que tout récemment que j'ai compris que nous étions tous en même temps extraverti et introverti. 

Certes nous avons une préférence surtout au niveau "de l'énergie". Ah, ces notions d'introversion et d'extraversion, elles sont très utiles dans l'analyse des caractères surtout chez les "coachs" (encore le coaching LOL). Mais je me suis rendu compte que ces notions sont aussi mal comprises et très stéréotypées chez plein de monde, y compris votre narrateur ;-) Si je suis extraverti, je suis bavard, je bouge tout le temps, je suis superficiel, je déplace beaucoup de vent pour rien. Si je suis introverti, je suis timide, replié sur moi-même, coincé, il faut venir me tirer les vers du nez sinon je reste dans mon coin. Vous reconnaissez-vous dans ces stéréotypes ? Moi oui. Et pourtant ces notions d'extraversion et d'introversion datent de 1921. Elles ont été décrites pour la première fois dans le livre du psychologue C. G. Jung. Pour Jung l'extraversion est une ouverture au monde tel qu'il est perçu, une attirance pour l'extérieur, les objectifs, l'action et les relations. L'introversion est un retour vers soi, une évaluation subjective du monde extérieur, une attirance pour le monde des idées, les sentiments, les émotions, la mémoire, les possibilités offertes par le monde autour de moi. C'est presque poétique pour un rationnel comme moi. ;-)

Maintenant, grâce aux neurosciences, je comprends mieux aujourd'hui la distinction entre les extravertis et les introvertis surtout au niveau de leur énergie physique et aussi mentale. Ce qu'il faut retenir c'est que les introvertis et les extravertis sont différents au niveau de leur cerveau, de leur système d'activation réticulé (ensemble de fibres nerveuses entre le tronc cérébral et le cerveau et qui commande l'attention et l'état de conscience (tiens tiens)).

Les extravertis sont attirés vers l'extérieur pour aller chercher leur énergie. Les introvertis sont attirés vers le monde intérieur pour recharger leurs batteries. Les introvertis ont une forte activité au niveau du système d'activation réticulé. L'information du monde extérieur entre facilement. Ce sont souvent des gens que l'on peut qualifier de "sensitifs", "d'hypersensibles". Ils sentent fortement le monde extérieur et ce dernier peut les submerger. Pour recharger leurs batteries, ils doivent limiter l'entrée des stimuli extérieurs. Ils doivent s'isoler pour fermer les écoutilles, se tourner vers leur intérieur, faire le ménage dans leurs pensées, sentiments et émotions.

Les extravertis ont une activation plus faible de leur système d'activation réticulé. Ils ont donc besoin des stimuli du monde extérieur afin d'éviter que leur esprit et leur cerveau s'endorment. C'est comme ça qu'il recharge leurs batteries. D'ailleurs, il est assez fascinant de voir un extraverti que vous réussissez à calmer, à ralentir, se mettre à bâiller et à quasiment s'endormir. Il ne peut venir chercher de l'énergie chez vous, surtout si vous êtes introverti LOL et s'endort petit à petit jusqu'à ce que vous le stimuliez en devenant plus actif, plus drôle, et là il se réveille. Fascinant....

Pour mieux comprendre, les extravertis ont des panneaux solaires et/ou des éoliennes pour aller chercher leur énergie. Pas de soleil ou pas de vent extérieur (actions, mouvements, relations humaines) et c'est l'impasse pour eux. Les introvertis, c'est un peu comme s'il avait un réacteur nucléaire comme source d'énergie.  Il faut le confiner et l'isoler, sans fuite extérieure, pour qu'il puisse fournir de l'énergie. Sinon il explose. Vous seriez surpris de voir ce qu'un introverti peut faire lorsqu'il devient temporairement extraverti, "vraiment pas rapport" comme dirait l'autre.

Tout ça pour vous dire qu'il faut éviter si vous êtes introverti de penser que les extravertis, c'est du monde superficiel, bruyant, bavard et qui bouge pour rien. Ou inversement, de vous dire si vous êtes extraverti que les introvertis, c'est des timides, des gens distants, repliés sur eux-mêmes, des vrais glaçons et qu'il n'y a pas moyen d'avoir une conversation avec eux. LOL

Pourquoi ? Parce qu'en fait, nous sommes tous les deux en même temps, mais à des degrés différents. Dans une journée, nous passons d'un mode à l'autre suivant la situation et nos rythmes personnels. Heureusement que dans une journée, parfois nous agissons et parfois nous réfléchissons, sinon....

Et le stress... Ça ne fait pas très longtemps que j'ai compris que quand je suis calme, détendu, heureux si je puis dire, c'est ma tendance naturelle à l'introversion qui domine. Mais si un stress important se pointe, tout ça s'inverse et je deviens un extraverti de la pire espèce: agressif, qui défonce les portes ouvertes, qui tentent de dominer et d'imposer. Je deviens impulsif, je sors de mes gonds pour rien et j'agis sans trop réfléchir. Certains de mes proches collaborateurs me reconnaîtront là. Et ils savent comment réagir quand ça m'arrive, ils prennent du recul, laissent la tempête passer, le stress diminuer et le Thierry introverti fini par réapparaître. Souvent, il doit faire le tour pour présenter ses excuses et réparer les dégâts. LOL Et c'est la même chose pour un extraverti. Sous un stress intense, il se referme sur lui-même, il s'isole des autres, il réfléchit et ne passe plus à l'action. Dans les deux cas, le niveau d'énergie peut diminuer dangereusement.

Tout ça pour vous dire que réfléchir comme ça sur moi-même, tenter de comprendre mes actions, mes réactions, mes réflexions, mes pensées, mes émotions et mes sentiments à l'aide de différents modèles (en étant conscient que ce ne sont que des modèles) m'a énormément aidé à développer ma conscience de moi-même. Tout ça m'a aussi amené à développer une certaine conscience des autres et du monde qui m'entoure.


Ce n'est pas tous mes athlètes ayant vécu des choses difficiles à vivre qui ont vu leur conscience se développerEt pourtant, ce n'est pas tous mes athlètes ayant vécu des choses difficiles à vivre qui voyaient leur conscience se développer davantage. Hypothèse: si tu n'as pas un grain de conscience au départ, il est beaucoup plus difficile pour toi de développer ta conscience des choses même si tu vis des choses difficiles. En fait, ça revient au dilemme de la poule ou l'oeuf. Bon, ça y est, je tourne encore en rond LOL xD

Une chose semble certaine, être quelque peu conscient permet le développement d'une plus grande conscience. Mes athlètes "conscients" le devenaient de plus en plus en vieillissant, tandis que les autres faisaient du sur place. C'est un peu comme si ceux qui n'avaient pas un grain de conscience au départ étaient incapables de sortir du pilote automatique dans les différentes facettes de leur entraînement et de leur vie. Certains diront que c'est peut-être une question de "karma" ;-) , ça c'est une autre question et un autre sujet de discussion (non relié au coaching bien certainement, quoi que ... LOL)


Le cerveau: préfrontal

Plus scientifiquement, c'est peut-être une question de "cerveau" surtout chez les pré et les adolescents. Il n'y a pas si longtemps que ça, les scientifiques pensaient que le cerveau atteignait ses dimensions finales vers l'âge de 12 ans. En effet, à cet âge le cerveau a pratiquement atteint sa taille adulte. Par contre, les neurosciences récentes amènent une nouvelle façon de voir. En fait, les adolescents manquent de cerveau "préfrontal": ce qui affecte fortement leur jugement (émotions et comportements) et peut-être leur capacité de conscience de soi, des autres et du monde qui les entoure. En effet, il est maintenant démontré que le développement du cerveau s'effectue par phases successives, en progressant de l'arrière vers l'avant. L'avant du cerveau, c'est le préfrontal, et c'est la partie qui se développe en dernier. À quoi sert le préfrontal ? C'est ce qui nous permet de "réfléchir" avant d'âgir. Le préfrontal permet de dominer les impulsions instinctives de notre cerveau. Enfants et ados: le manque de retenue dans leurs paroles, leurs gestes et leurs décisions, les accès de colère, dépasser les bornes sans arrêt; ça vous rappelle quelque chose.

En plus de ça, le préfrontal contrôle aussi les fonctions exécutives du cerveau: prévoir à l'avance, se fixer des priorités, évaluer les conséquences de nos actes. Un cerveau dont le préfrontal n'est pas assez développé sera d'abord régi par la poursuite du plaisir et la recherche de la facilité. Cela explique, en partie, pourquoi j'ai plus de difficultés à aider un jeune athlète de 12 ou 13 ans à développer son autodiscipline dans ses études et son entraînement versus un autre athlète de 15 ou 16 ans. Probablement une question de développement du préfrontal. De plus, la maturité physiologique n'a rien à voir avec l'âge chronologique. Deux ados de 12 ans peuvent être totalement différents au niveau du développement du corps: un ado aura 11 ans physiologiquement parlant, tandis que l'autre sera âge de 14 ans. Nous pouvons faire l'hypothèse que le cela influencera aussi le développement du préfrontal.

Heureusement, des solutions existent pour compenser ce manque de développement du préfrontal chez les pré et les ados: les prothèses frontales externes temporaires. On appelle ça des parents, des profs ou encore des "coachs". Bref quelqu'un avec le lobe préfrontal complet pourra les aider et les guider. LOL Pas certain que les ados le voient comme ça vu leur manque de préfrontal LOL xD (Celle-là, elle n'est pas de moi, mais de Danie Beaulieu dans son livre "Ça roule: guide pratique pour que tout de déroule plus facilement à l'adolescente, éditions Quebecor, 2010. Je recommande fortement ce livre à tous les ados, parents et "coachs"... Une mine d'or)

Ce serait une explication possible du manque de conscience de soi et des autres chez les plus jeunes et aussi du pourquoi cette conscience se développerait au fur et à mesure qu'ils vieillissent.


Comment la développer cette conscience ?

Ça, c'est encore une question difficile. En développant le préfrontal des jeunes LOL, pourquoi pas ? Le préfrontal est comme un muscle, même s'il n'a pas terminé sa croissance, ce n'est pas une raison pour ne pas l'exercer. Selon les neuroscientifiques, le préfrontal atteindrait sa pleine maturité vers 24 ans, et pour d'autres vers 30 ans. Ça expliquerait pourquoi certains adultes ont encore besoin de prothèses frontales externes, de façon presque permanente: on appelle ça des patrons, des policiers, des gouvernements, des banquiers, etc. (Celle-là aussi, elle est de Danie Beaulieu LOL). 

Comme "coach" (oups encore), j'ai utilisé depuis très longtemps certains moyens pour développer la conscience de mes jeunes athlètes comme l'introspection, l'information, la discussion, le mentorat, le "coaching". Tous ces moyens sont teintés par ma tendance à l'introversion, bien entendu. Tout cela fait qu'il m'est beaucoup plus difficile de développer la conscience de soi et des autres chez un extraverti que chez un introverti, surtout s'il est plus jeune. Mais ce n'est pas impossible, mais juste plus lent, plus long et aussi différent.


Le manque d'information chez les ados, vous connaissez ? 

Presque tous les ados souffrent d'un déficit d'information (pas juste d'attention LOL). Ils prennent souvent des décisions sans avoir toute l'information nécessaire. Bien souvent parce que nous avons négligé de leur montrer l'utilité d'être informé. On les éduque à bien des points de vue, mais pas à d'autres. Comme coach, je suis toujours surpris de voir des athlètes de 16 à 18 ans n'avoir presque aucune connaissance en psychologie sportive ou en stratégie et tactique. Certes, ils font des choses par eux-mêmes, et des bonnes choses, mais de façon inconsciente (ce qui n'est pas nécessairement mauvais, mais ça c'est une autre histoire). Et quand ça ne fonctionne plus, ils ne savent pas quoi faire. Manque d'information, manque de connaissances. Et bien que les jeunes d'aujourd'hui aient accès à une mine d'or d'information en internet, cela ne leur sert pas à grand-chose à cause de leur esprit multitâches et "zapping". Ils vont chercher des bribes d'information à droite et à gauche et la plupart du temps chez leurs pairs par les réseaux sociaux. Mais à mon avis, il leur manque l'esprit séquentiel de leurs aïeux LOL pour mettre de l'ordre dans les affaires et aussi pour s'apercevoir qu'ils n'ont pas toute l'information qu'il leur faut. En fait, ils l'ont l'esprit séquentiel, mais il n'est pas développé. (Autre sujet d'article pour plus tard LOL)

Je pense qu'il ne faut pas hésiter à amener de l'information aux jeunes (adaptées à leur âge et à leur niveau de compréhension bien entendu) et même si parfois ils ont l'air de ne pas écouter et de ne pas être intéressé, ils se serviront de cette information le jour où ils en auront besoin et verront son utilité. L'utilité des choses est très importante pour les jeunes d'aujourd'hui. ;-)


La discussion: 

Avez-vous déjà vu la figure d'un ado quand vous lui expliquez les stratégies de marketing qui sont employées pour profiter de son manque de préfrontal et profiter de son impulsivité au niveau des achats et que c'est pour ça que parfois ils se retrouvent avec un contrat de cellulaire dont il n'a pas besoin et qu'il est maintenant pris à le payer pour 3 ans (maintenant 2 je pense) ? Certaines lumières s'ouvrent dans son esprit et quand la discussion part, oh là là... vraiment intéressant. C'est la conscience du monde autour d'eux qui se développe.


L'introspection:

Qu'est-ce que vous pensez qui va se passer chez l'ado à qui vous distribuez un questionnaire pour identifier ses profils d'apprentissage dominants par exemple ? Et bien, il va être "super" intéressé à se connaître davantage, à se comprendre davantage. Quand un ado comprend qu'il est introverti et que ce soit normal qu'il ait besoin d'isolement pour recharger ses batteries et que ça ne vaille pas nécessairement dire qu'il est timide, quelle révélation pour lui !!! Il apprend à comprendre ses propres réactions, à être conscient de lui-même. Et tout d'un coup il se met aussi à appliquer ses nouvelles notions récemment apprises à ses amis, à ses parents, aux gens autour de lui. "C'est pour ça que je n'arrive jamais à étudier avec mon amie, elle n'a pas du tout le même profil d'apprentissage que moi." Ou encore, des réactions du genre: "Ma meilleure amie est en fait introvertie, mais avec moi elle devient extravertie." C'est la conscience des autres qui se développe.


Le mentorat et le coaching: 

Pas le choix parce que certains jeunes ont leur préfrontal très peu développé. S'ils sont laissés à eux-mêmes, ils ne se passent pas grand-chose parce qu'ils choisissent presque toujours la voie de la facilité. S'ils doivent choisir entre étudier et aller discuter avec leur(e) amoureux(se) ou leurs amis sur Facebook, que pensez-vous qu'ils ou elles choisiront ? Mais, si vous avez fait un horaire avec eux, fixer des objectifs et que vous faites un suivi journalier et hebdomadaire à l'aide d'un carnet de contrôle d'entraînement et que vous les suivez de temps à autre sur Facebook pour leur rappeler certaines choses à faire ;-) LOL, vous allez être vraiment surpris des résultats. En fait, vous faites office de prothèse frontale externe et ainsi, vous les amenez petit à petit en leur donnant de plus en plus d'autonomie, à exercer leur préfrontal. Ils deviennent de plus en plus conscients de leurs propres réactions, mais aussi des réactions des autres. Vous seriez surpris de voir le visage de l'ado quand il se met à comprendre que les choix de son ami peuvent lui nuire s'il ne fait pas attention. "Je ne suis pas obligé de rester sur Facebook avec mon ami jusqu'à 2 heures du matin !!!"

Tout ça amène petit à petit l'ado, l'athlète, à sortir du pilote automatique et à développer sa conscience de soi, des autres et du monde qui l'entoure. 

Si vous avez d'autres moyens, n'hésitez pas à les partager et à me les expliquer en commentaires. 


Prise de conscience personnelle (comme si une prise de conscience pouvait ne pas être personnelle LOL) ?

Pendant que j'écrivais cet article, je suis consciemment "monté aux 2e étage" pour essayer de prendre conscience de quelque chose. Et oui, avec des années de pratique, j'y arrive de temps à autre, à le faire sur demande. Mais je suis encore loin d'être constamment conscient comme certains "sages". Il me reste encore quelques années pour tenter d'y arriver. ;-)

Je voulais mieux comprendre pourquoi j'écris des articles et pourquoi je me suis mis à les publier sur Facebook ? Donc pendant que j'écrivais, je suis monté au "2e étage" pour voir... ce qui se passait.

En fait, j'écris des articles parce que j'aime écrire. Quand j'écris, cela me permet de me défouler, de réfléchir, de faire des bilans, de creuser davantage, d'intégrer des idées nouvelles, mais surtout d'être davantage conscient de mes pensées, de mes sentiments, de mes émotions, de mes croyances, de mes connaissances, de ce que je suis en train de vivre, etc. Cela me permet probablement de monter des étages dans la spirale montante de la vie, du moins je l'espère ;-) Mais c'est surtout parce que j'aime ça et que ça me fait du bien. En tant qu'introverti, cela me permet de remonter mon niveau d'énergie... LOL

Pourquoi je les publie sur Facebook ? Ça, c'est une autre question que plusieurs de mes très proches m'ont posée à plusieurs reprises et à laquelle, je pense, je n'osais pas essayer de répondre. Tant qu'à être en vacances et à écrire des articles bizarres, continuons dans la bizarrerie...  Mais pour ça, je l'avoue, je ne suis pas "monté au 2e étage" pour y répondre. Ce n'est qu'une petite réflexion personnelle beaucoup moins intuitive. ;-)

En partie à cause du JUGEMENT DES PAIRS. Bon, c'est quoi encore que cette notion bizarre. Un jour, vers l'âge de 42 ans, j'ai demandé à un entraîneur d'expérience (j'avais déjà 26 ans d'expérience, mais lui en avait encore plus que moi LOL ;-) comment il faisait pour savoir s'il était bon entraîneur et qu'il avait l'expérience et le vécu nécessaire pour "mentorer" un jeune entraîneur. Étant un fervent partisan des motivations intrinsèques, je m'attendais à une réponse axée sur l'auto-analyse des résultats des athlètes de l'entraîneur en question. Quelle ne fut pas ma surprise de l'entendre me répondre: "Par le jugement des pairs. Si beaucoup de tes collègues entraîneurs jugent ton travail de qualité, c'est un très bon indice." Je n'ai pas besoin de vous dire que j'étais "choqué" d'entendre cette réponse. Mais, bon, au fil du temps, elle a fait son chemin dans mon inconscient. Et finalement, il y a sûrement une partie de vrai dans ça.

Suis-je un bon entraîneur ? Je l'espère, mais en fait je laisserai mes athlètes répondrent à cette question à ma place. Je peux vous dire que certains vous diront que oui et que d'autres vous diront que non. C'est comme ça depuis de très longues années LOL. 

Mais au niveau de mes articles, je les publie sûrement pour avoir les commentaires et les avis de mes pairs, c'est certain. Quel intérêt d'écrire des articles si je les laisse dans mon tiroir (ou mon ordinateur ;-) ? Certes, je pourrais écrire un journal intime, mais ça ne me convient pas du tout. Peut-être ai-je une tendance au narcissisme ? Sûrement... Est-ce que le fait d'être narcissique vous permet d'être plus conscient et de développer votre conscience ? Peut-être, peut-être pas ? LOL



Vraiment, mais alors vraiment, je tourne en rond ;-) 

Bon ce n'est pas très grave, je réécrirai un nouvel article sur le même sujet l'an prochain ou dans deux ans afin de monter d'un étage dans la spirale de la compréhension du concept. En fait l'histoire de la spirale, c'est comme lorsque vous relisez un livre quelques années après et qu'en le lisant, bien que vous vous rappelez l'avoir lu, vous vous dites... mais je n'avais rien compris la première fois que je l'ai lu ;-) C'est parce que vous êtes plus haut dans la spirale, plus conscient de certaines choses, et là vous êtes en mesure de comprendre des choses que vous ne pouviez comprendre la première fois que vous avez lu le livre.


Finalement, plus j'y repense, ç’a été vraiment très enrichissant de discuter avec cette personne à qui j'ai dit que je la trouvais plus consciente que la moyenne des gens. Certes, nous tournions parfois en rond, mais nous montions dans la spirale de la compréhension des choses ;-) Espérons que j'aurai de nouveau l'occasion de discuter avec cette personne... 

Bonnes vacances à tous et profitez-en pour écrire un peu.... ;-)


Thierry


PS:
J'ai oublié d'écrire que cet article ne se voulait pas scientifique, mais était plutôt basé sur mes expériences personnelles et qu'il avait pour but de provoquer des discussions et des échanges ;-) En fait, il avait surtout pour but de me défouler et de recharger mes batteries LOL xD 

Je n'ai jamais lu aucun article sur "le développement de la conscience de soi, des autres et du monde qui nous entoure" dans les livres sur l'entraînement sportif que j'ai eu l'occasion de lire au cours de ma carrière, donc cet article est à prendre avec un "grain de sel".



Références:

Livre
Danie Beaulieu Ph. D., "Ça roule: guide pratique pour que tout de déroule plus facilement à l'adolescente", éditions Quebecor, 2010

Frédéric Marqet, "À chacun son cerveau, à chacun sa réussite! Les types de personnalité: de C. G. Jung aux neurosciences", édtions Le souffle d'or, 2013.


Sites web


La conscience du point de vue du dictionnaire

http://fr.wiktionary.org/wiki/conscience

La conscience et le cerveau suivant l'université McGill

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_12/d_12_p/d_12_p_con/d_12_p_con.html

Les neuf consciences suivant le Bouddhisme

http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrine/les-neuf-consciences

Conscience et philosophie: la conscience est-elle le gage d'un bien commun

http://www.top-philo.fr/la-conscience-est-elle-le-gage-d-un-bien-commun.php

Philosophie et conscience

http://fr.wikibooks.org/wiki/Philosophie/Conscience

La conscience d'un point de vue lexicale

http://www.cnrtl.fr/definition/conscience

La conscience - cours de philosophie

http://www.maphilo.net/conscience-cours.html
























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